« Sans prendre parti sur le plan idéologique, nous avons tendance à penser que, dans les choix de l’Etat, une importance excessive est accordée à la vitesse du désendettement. » L’introduction par son président, Dominique Balmary, de la traditionnelle « conférence de presse de rentrée sociale » de l’Uniopss (Union nationale interfédérale des œuvres et organismes privés non lucratifs sanitaires et sociaux), le 23 septembre, reflète les inquiétudes de l’organisation pour les politiques de solidarité. Alors que l’Uniopss avait promu, dans le cadre de la campagne présidentielle, une « plateforme » défendant le « triptyque croissance économique, désendettement et cohésion sociale », elle estime que « l’équilibre entre ces trois objectifs indissociables n’est pas tenu ».
Parmi ses nombreuses préoccupations, l’absence de contreparties, en termes d’emploi, au « pacte de responsabilité » qui allège le coût du travail pour les entreprises. Si le collectif Alerte a bien obtenu que la feuille de route issue de la conférence sociale de juillet dernier intègre la question des chômeurs de longue durée, et de préparer avec les
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?