Les travaux sur l’évolution des métiers des SPIP (services pénitentiaires d’insertion et de probation) vont encore prendre du temps – probablement 18 mois environ – avant d’aboutir. Alors que la contrainte pénale sera applicable au 1er octobre (voir ce numéro, page 45), « la synchronisation n’est pas bonne », relève Olivier Caquineau, secrétaire général du Snepap (Syndicat national de l’ensemble des personnels de l’administration pénitentiaire)-FSU, selon qui « la pression politique forte sur cette mesure » n’est pas en phase avec le temps de la réflexion engagée. Dans le projet de « note de cadrage » sur la contrainte pénale destinée aux directions interrégionales, ajoute-t-il, l’administration met d’ailleurs « le paquet sur la phase d’évaluation de trois mois, avec ensuite une notion de suivi soutenu, mais sans entrer dans le détail du contenu de la prise en charge ». Même sentiment de décalage du côté de la CGT-pénitentiaire : « La mesure est surtout extrêmement modélisée en termes de temporalité, avec par exemple un nombre d’entretiens minimum fixé pendant l’évaluation, sans assurer les conditions de
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