« Simplifier », « assouplir », « encourager ». Telles sont les trois priorités que le Premier ministre, Manuel Valls, s’est fixées en présentant le 29 août devant la presse, aux côtés de la ministre du Logement, Sylvia Pinel, un – énième – « plan de relance du logement ». Au menu notamment, une série de carottes fiscales en direction des investisseurs (1) mais aussi et surtout un coup de frein sur une des mesures phares de la loi pour l’accès au logement et un urbanisme rénové (ALUR) (2) : le dispositif d’encadrement des loyers (sur les réactions associatives, voir ce numéro, page 13).
Jusqu’ici, les mesures mises en œuvre par le gouvernement n’ont pas réussi à relancer la construction. « En 2013, a rappelé Manuel Valls, 330 000 logements ont été réalisés. » « Loin, trop loin des besoins nécessaires et avec le risque de voir ce niveau baisser encore en 2014. » Face à ce constat, la première priorité, selon le pensionnaire de Matignon, est de « simplifier ». L’encadrement des loyers est à cet égard visé. « Nous avons désormais assez de recul pour juger des diffi
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