Au menu des vacances : catamaran, pêche, baignade et promenades à vélo, le tout dans un décor à couper le souffle. Deux séjours thérapeutiques, organisés en 2013 et 2014 sur l’île d’Yeu (Vendée), ont offert un bol d’oxygène à une dizaine de parents toxicomanes et à leurs enfants suivis par l’association Estrelia, à Paris. Durant l’année, ces familles sont hébergées dans les appartements thérapeutiques du centre de soins, d’accompagnement et de prévention en addictologie (CSAPA) Horizons. La majorité des parents – surtout des femmes seules – vivent avec leurs enfants, mais certains sont confiés à l’aide sociale à l’enfance. « Ce sont des personnes stabilisées, dans le sens où elles ne sont plus dans une dépendance aux opiacés ou au crack, explique Pamela Avril-Régnard, responsable du pôle « enfant » au centre Horizons. Mais elles peuvent encore souffrir d’addiction au cannabis, à l’alcool ou aux deux. »
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