En France, si les mères interrompent rarement leur carrière professionnelle dès le premier enfant, les arrêts sont plus fréquents quand la taille de la famille augmente. Dans une récente étude, l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) souligne à ce propos que « l’arrêt d’activité de certaines femmes à la naissance d’un nouvel enfant s’explique en partie par la faible disponibilité des modes de garde d’enfants et par le coût de ceux qui sont disponibles ». L’INSEE a cherché à déterminer dans quelle mesure les aides financières à la garde des enfants favorisaient l’activité féminine, en prenant comme exemple la création de la prestation d’accueil du jeune enfant (PAJE) en 2004 (1).
La réforme de 2004 « a créé un cadre unifié pour l’ensemble des […] allocations liées à la petite enfance […] : prime à la naissance ou à l’adoption, allocation de base, aides à la garde des enfants ou à l’interruption d’activité », rappelle d’abord l’institut. « Cette intégration s’est accompagnée d’une hausse des aides à la garde des enfants par une assistante maternelle, ainsi que du plafo
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?