Supprimer le système actuel de prise en compte de la pénibilité dans la fonction publique pour des départs à la retraite anticipée « ne serait pas une solution, tant d’un point de vue financier que dans un souci de maintien de l’attractivité des métiers de la fonction publique », indique le sénateur (UMP) Francis Delattre, dans un rapport sénatorial sur la retraite des agents de catégorie active dans la fonction publique, publié le 22 juillet (1). Il préconise néanmoins quelques aménagements à ce dispositif.
La catégorie « active » correspond aux emplois de fonctionnaires qui présentent « un risque particulier ou des fatigues exceptionnelles », comme les policiers ou les infirmiers. Elle donne droit à certains avantages en matière de retraite (départ anticipé, bonifications).
Selon Francis Delattre, la fin du droit au départ à la retraite anticipée pour les agents classés en catégorie active représenterait une économie de 2,3 milliards d’euros d’ici à 2020. Cependant, « l’alignement sans transition des âges d’ouverture des droits à la retraite des agents actifs […] sur celui des catégories séd
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