« Je signe le contrat cet après-midi, explique Ewa. Je leur ai dit que je ne pouvais pas faire tout de suite un plein temps. Je ne peux pas aller jusqu’aux bains-douches pour faire ma toilette, me maquiller et être prête à démarrer à 8 heures. » Au milieu des tentes dressées sous le métro aérien, et malgré le vacarme qui règne dans ce quartier animé et populaire du nord-est de la capitale, cette quadragénaire à l’allure soignée discute avec une des deux éducatrices spécialisées venues à la rencontre du petit groupe de Polonais qui a installé un camp de fortune à deux pas de la place Stalingrad. Deux tentes, des sacs remplis d’affaires, une valise, un paquet de tabac à rouler posé sur le sol, une bouteille de vin entamée, une coupe en plastique pour les croquettes du chien adopté par le groupe…
A
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?