Examinée selon la procédure accélérée(1), la loi sur la prévention de la récidive et l’individualisation des peines devait être définitivement adoptée par le Parlement le 17 juillet. Ce texte, qui a soulevé de nombreuses polémiques, a finalement fait l’objet d’un compromis trouvé le 8 juillet en commission mixte paritaire, qui réunit sept sénateurs et sept députés. Sous réserve de la saisine du Conseil constitutionnel, il prévoit notamment la création d’une nouvelle peine – la contrainte pénale –, l’instauration d’une libération sous contrainte et la suppression des peines planchers. Autant de mesures qui visent à éviter les sorties sèches et dont la mise en œuvre sera confiée aux services pénitentiaires d’insertion et de probation (SPIP) qui, rappelons-le, doivent être renforcés par la création, d’
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