Les zones de sécurité prioritaires (ZSP) – territoires marqués par l’insécurité qui bénéficient de moyens humains et financiers supplémentaires pour répondre à leurs problèmes spécifiques – comprennent un volet « prévention de la délinquance ». Et elles rencontrent, dans ce domaine, des difficultés – identifiées à la suite d’une mission d’évaluation externe – auxquelles le ministère de l’Intérieur entend aujourd’hui remédier. Il s’en explique dans une circulaire adressée aux préfets, qui vient d’être rendue publique.
La première de ces difficultés concerne la gouvernance même des ZSP. Comme le prévoit la circulaire du 30 juillet 2012 qui a mis en place ce nouveau zonage (1), une instance a été créée dans ces territoires, s’agissant de la prévention de la délinquance : la cellule de coordination opérationnelle du partenariat (CCOP) qui, rappelle le ministère, a vocation à conduire des actions en privilégiant une approche de traitement spécifique des situations individuelles, en particulier en direction des jeunes les plus exposés à la délinquance. Le problème est que cette
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?