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« On ne peut pas réduire la prison uniquement à son aspect sécuritaire »

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La prison n’est pas seulement le lieu de l’arbitraire. Le droit l’investit de plus en plus, dans ses procédures et avec la présence des professionnels du droit. C’est ce que montre la sociologue Yasmine Bouagga, qui a enquêté à cette fin dans deux maisons d’arrêt. Elle souligne aussi la judiciarisation croissante du métier de conseiller d’insertion et de probation.
On présente souvent la prison comme un univers arbitraire. Vous montrez, au contraire, que le droit y est de plus en plus présent…

Le droit investit en effet la prison, d’abord par des voies procédurales. Je pense à la codification des infractions disciplinaires et à l’encadrement des sanctions. Le droit entre aussi en détention avec les professionnels du droit. L’avocat peut ainsi assister un détenu en commission de discipline, ce qui n’était pas le cas il y a quelques années. C’est l’une des conséquences de la loi de 2000 sur les droits des usagers du service public. On peut aussi citer l’action du contrôleur général des prisons, qui symbolise cette évolution. Toutefois, cela n’élimine pas totalement l’arbitraire, dans la mesure où l’enjeu s�

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