Un an après la mise en place du nouveau dispositif national de mise à l’abri, d’évaluation et d’orientation des mineurs isolés étrangers (MIE) instauré par la circulaire et le protocole du 31 mai 2013 (1), « de nombreux dysfonctionnements perdurent » dans la prise en charge de ces jeunes, constate la Commission nationale consultative des droits de l’Homme (CNCDH), dans un avis rendu public le 27 juin, et dans lequel l’instance plaide pour « que les MIE bénéficient de l’ensemble des droits reconnus à tout enfant présent sur le territoire français » (2). « Alors que la France est confrontée depuis quelques années à l’arrivée sur son territoire de mineurs isolés étrangers, la prolifération de discours sécuritaires, voire xénophobes, “affolant” l’opinion publique, provoque un climat de suspicion généralisée à l’encontre de ces jeunes dont le droit fondamental est celui d’obtenir une protection de la part des autorités », souligne en effet la CNCDH.
« Le climat de suspicion entretenu à l’encontre des MIE est au demeurant fondé sur des considérations totalement fantasmatiques », martèle encore l
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?