« Comment est votre état de santé ? », a demandé la direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) aux bénéficiaires de minima sociaux dans une enquête menée à la fin 2012, portant notamment sur le renoncement aux soins (1). Moins de 60 % des allocataires du revenu de solidarité active (RSA) ont répondu « bon » ou « très bon ». Dans l’ensemble de la population, ce pourcentage s’élève à 77 %. La part des bénéficiaires du RSA se déclarant en « mauvaise » ou « très mauvaise santé » est, quant à elle, trois à quatre fois supérieure à celle de la population générale. De même, 28 % déclarent être limités depuis au moins six mois dans les activités du quotidien (contre 17 % parmi l’ensemble de la population). En revanche, note l’étude, les bénéficiaires du RSA ne se distinguent pas de la moyenne de la population concernant la déclaration de maladies chroniques.
A caractéristiques identiques, une femme allocataire a plus de risques qu’un homme de déclarer un état de santé altéré. Le niveau d’études est un autre déterminant significatif de l’état de santé perçu : c
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