« Scandalisée », « révoltée ». L’Association des paralysés de France (APF) n’a pas de mots assez forts pour faire part de sa colère et de sa déception après la présentation aux associations représentatives des personnes en situation de handicap, aux associations d’élus locaux et aux branches professionnelles des collectivités territoriales, le 19 juin par la secrétaire d’Etat chargée des personnes handicapées et de la lutte contre l’exclusion, Ségolène Neuville, de l’avant-projet d’ordonnance relative à l’accessibilité. Déjà, l’association s’était mobilisée le 13 mai (1), avec d’autres, à l’occasion de l’examen du projet de loi autorisant le gouvernement à légiférer par ordonnance sur les agendas d’accessibilité programmée (Ad’AP), qui devait être adopté le 26 juin.
« Le gouvernement va-t-il ordonner une France inaccessible ? », s’interroge l’APF après la réunion organisée avec la secrétaire d’Etat, que les représentants de l’association ont d’ailleurs quittée avant son terme. Dans un avis rendu public le jour même (2), elle juge le texte « inacceptable en l’espèce » et précise ses m
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