Bien que très encadrée au niveau national, la mise en œuvre de la politique des contrats aidés est territorialisée, c’est-à-dire qu’elle « peut s’adapter pour partie au contexte socio-économique local et par conséquent cibler les territoires ou les publics les plus en difficulté », explique la direction de l’animation, de la recherche, des études et des statistiques (DARES) dans une étude récemment publiée (1). Il ressort de cette analyse, menée sur l’année 2011, cinq modes de recours aux contrats uniques d’insertion-contrats d’accompagnement dans l’emploi (CUI-CAE) selon les spécificités territoriales :
→ pour cibler les résidents des zones urbaines sensibles (ZUS). L’Ile-de-France forme un premier groupe avec un faible taux d’accès au CUI-CAE (moins de 3 % des demandeurs d’emploi en 2011, contre 4,7 % en moyenne en France métropolitaine) et un fort ciblage sur les résidents des ZUS, particulièrement touchés par le chômage (23 % étaient au chômage en 2011, contre 9 % sur l’ensemble de la population). Les efforts se sont surtout concentrés sur les jeunes peu diplômés et beaucoup moins sur les bénéficiaires du revenu
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