On connaît désormais, en métropole, les 1 300 territoires « cœurs de cible » sur lesquels vont être recentrés les moyens de la politique de la ville (1). S’exprimant, le 17 juin, en ouverture des journées nationales d’échanges des acteurs de la rénovation urbaine, la ministre de la Ville, Najat Vallaud-Belkacem, a en effet présenté la nouvelle carte des « quartiers prioritaires de la politique de la ville », appelée à remplacer les nombreux zonages et dispositifs qui se sont empilés depuis 20 ans (zones urbaines sensibles [ZUS], contrats urbains de cohésion sociale [CUCS], zones de redynamisation urbaine, zones franches urbaines…). Objectif affiché : « donner plus à ceux qui ont beaucoup moins ».
Comme le prévoit la loi de programmation pour la ville et la cohésion urbaine du 21 février 2014 (2), ces 1 300 quartiers prioritaires ont été définis par un critère unique : la faiblesse des revenus des habitants. Il s’agit, autrement dit, des endroits réputés les plus pauvres. Ont ainsi été retenues les zones où plus de la moitié de la population vit avec moin
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