Le système de financement du secteur de l’aide à domicile est « à bout de souffle » et doit être « réformé d’urgence ». S’il n’est pas nouveau, le constat du rapport d’information sur l’aide à domicile des sénateurs Jean-Marie Vanlerenberghe (UDI-UC) et Dominique Watrin (PC), adopté à l’unanimité le 4 juin par la commission des affaires sociales, a le mérite de confirmer les difficultés structurelles du secteur à l’heure où le projet de loi relatif à l’adaptation de la société au vieillissement (1) veut favoriser le maintien à domicile des personnes âgées. Le diagnostic des parlementaires rejoint celui des différents rapports publiés ces dernières années (2) et qu’aucun acteur ne conteste plus (3). L’asphyxie des services d’aide à domicile trouve « une première explication dans la contraction des dépenses publiques et de celles des ménages », note ainsi le rapport. Mais cette situation est accentuée par des « faiblesses structurelles liées au mode de tarification des services ainsi qu’à leur organisation propre ».
Les sénateurs déplorent la complexité de l’environnement juridique et tarifaire du secteur
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