Anticipant l’adoption définitive du projet de loi pour l’égalité réelle entre les femmes et les hommes, qui prévoit de renforcer la protection des victimes de violences conjugales (1), la caisse nationale des allocations familiales (CNAF) donne des instructions à son réseau afin que « la mobilisation des dispositifs de droit commun permettant de leur assurer un minimum de sécurité financière constitue […] une priorité ».
« En l’absence d’expression spontanée de la personne sur le fait qu’elle soit victime de violences conjugales ou d’éléments caractérisant un contexte de violence, l’identification du public cible peut présenter certaines difficultés », reconnaît la CNAF. « En tout état de cause, poursuit-elle, il est exclu d’interroger de manière directe le demandeur sur ce type de problématique. Il relève de la libre expression du demandeur d’en faire état et du professionnalisme de l’agent de la caisse d’allocations familiales (CAF) dans le cadre de l’entretien, de pouvoir la détecter. »
Les personnes identifiées comme des victimes de violence conjugales d
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