Comment les mères ont-elles pu ne pas voir, ne pas croire, ne pas comprendre ? Jusqu’où ne se sont-elles pas rendu compte ? Pourquoi n’ont-elles rien dit, rien fait ? Dans les situations d’inceste où la mère n’est pas complice active ou coabuseuse, l’impact de son rôle sur la prise en charge et le devenir de l’enfant a longtemps été sous-estimé. Or il n’est pas possible d’aider la jeune victime à se reconstruire sans s’efforcer aussi de restaurer le lien l’unissant à cette mère qui n’a pas su la défendre. « Souvent, ce lien est fragile, carencé depuis toujours, attaqué précocément bien avant le passage à l’acte incestueux » du père, frère, beau-père, grand-père, explique Charlotte Barat, res
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