« Liberté, égalité, accessibilité ». C’était le slogan affiché en grand format, le 13 mai place de la République à Paris, par l’Association des paralysés de France (APF). Une référence symbolique pour exprimer la colère des personnes à mobilité réduite et leur détermination à refuser les nouveaux délais introduits par le gouvernement pour la mise en accessibilité des lieux publics, dans son plan de rattrapage du retard accumulé dans l’application de la loi du 11 février 2005. Des délais qui peuvent aller jusqu’à neuf ans supplémentaires par rapport à l’échéance initiale de 2015, selon les agendas d’accessibilité programmée (Ad’AP) annoncés en février dernier. Le projet de loi autorisant le gouvernement à légiférer par ordonnance sur le sujet, adopté par le Sénat le 28 avril, devrait être examiné à l’Assemblée nationale au mois de juin.
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