J’évite d’employer le terme de « crise » car, dans le domaine du logement, elle est récurrente. Néanmoins, on observe depuis une quinzaine d’années une dégradation dans l’adéquation entre l’offre immobilière et les capacités financières des gens. Ce n’est donc pas qu’un problème de pénurie, même s’il est clair que le système fonctionne mal. L’an prochain, on ne produira que 250 000 logements neufs, ce qui est très loin du compte.
On dit qu’il manque 500 000 logements, peut-être un million, mais cela n’a pas de sens en soi. Il y a cinq ans, les Espagnols construisaient 700 000 logements par an, soit plus que l’Allemagne, la
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?