Après la FNARS (Fédération nationale des associations d’accueil et de réinsertion sociale) parmi les associations (1), la CFDT Santé-sociaux formule, dans un document d’une quarantaine de pages, une série de propositions concrètes dans la perspective des « états généraux du travail social » prévus pour l’automne. Cet événement constitue pour le syndicat « une opportunité d’affirmer [sa] vision de politiques publiques solidaires » face au malaise qui « habite » les travailleurs sociaux. Alors que les conditions de travail ne cessent de se dégrader (2), il est « impératif de reconstruire une base de valeurs » et « un ensemble de repères » pour les professionnels, fait-elle valoir en préambule.
Comment en est-on arrivé là ? L’organisation rappelle les ingrédients souvent pointés comme étant à l’origine d’une perte de sens. A l’augmentation et à la diversification des publics de l’action sociale a répondu un « empilement des acteurs et des dispositifs mobilisés sans coordination ». A cela s’ajoutent des contraintes financières et des modes de tarification qui cloisonnent les prises en charge et ne permettent pas
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