On réduit souvent le rôle de l’aide à domicile aux tâches ménagères. Mais elle fait bien plus : au fil du temps passé avec les personnes fragilisées dont elle s’occupe (parfois depuis plusieurs années), elle devient une présence familière avec laquelle les bénéficiaires nouent des liens plus ou moins étroits – dans certains cas, l’attachement est très fort. Aussi, lorsque l’état de santé des personnes se dégrade, que l’heure de la mort approche et que le décès survient, ces professionnelles ressentent souvent une grande détresse qui peut prendre la forme d’un véritable traumatisme. Auxiliaire de vie sociale au sein de « La vie à domicile », un service polyvalent d’aide et de soins à domicile (Spasad) à Paris, Nathalie Brun a récemment
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