« Peut-on faire des économies sur le dos de ceux qui n’ont déjà rien ? », se sont indignées les 38?fédérations et associations nationales de lutte contre la pauvreté et l’exclusion réunies au sein du collectif Alerte, au lendemain de l’annonce du plan d’économies de 50?milliards dévoilé le 16 avril par le Premier ministre, Manuel Valls (1). Un plan que n’aura visiblement pas réussi à infléchir la fronde de plusieurs députés socialistes, même si le programme de stabilité présenté en conseil des ministres le 23 avril devrait être ouvert à la discussion jusqu’à son passage à l’Assemblée nationale, le 29 avril.
S’il redoutait déjà des renoncements au détriment des plus pauvres (2), la colère du collectif Alerte n’en est pas moins grande. L’annonce du gel des prestations sociales et de la revalorisation « exceptionnelle » du RSA (revenu de solidarité active) jusqu’e
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