Nous avons été auditionnés en janvier dernier dans le cadre de la mission d’évaluation de la politique publique de pilotage de l’allocation aux adultes handicapés [AAH] (2). Dans un contexte où l’Etat veut diminuer les dépenses publiques, on se rend compte que l’idée est de réduire le nombre d’allocataires. Et le handicap psychique est le premier vers lequel on se tourne, simplement parce que les personnes ne présentent pas de déficiences apparentes, qu’elles soient mentales, sensorielles ou motrices, et qu’il est aisé de déclarer qu’elles peuvent a priori travailler. Durant près de trois heures, nous avons alerté nos interlocuteurs : les personnes en situation de handicap psychique doivent avoir une garantie de ressources minimales, qu’elles travaillent ou non. Une AAH différentiel
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