En prônant l’accès à l’emploi pour toutes les personnes handicapées, le législateur a sans doute fait preuve d’optimisme en matière de handicap psychique. Un an avant la loi du 11 février 2005, une enquête conduite auprès de 5 000 familles adhérentes de l’Union nationale des amis et familles de malades psychiques (Unafam) sur les modes d’accompagnement de leur proche montrait l’étendue des besoins. 64 % d’entre eux touchaient l’allocation aux adultes handicapés (AAH), 18 % une pension d’invalidité, 6 % le revenu minimum d’insertion (RMI) et seulement 13 % bénéficiaient de ressources issues du travail – protégé ou en milieu ordinaire –, indemnités de chômage comprises.
Ces chiffres n’ont guère évolué. Sur près de 700 000 personnes en situation de handicap psychique, on ne compte, selo
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