Les tensions entre les jeunes des quartiers défavorisés et la police sont bien connues. On connaît moins les rapports complexes qu’entretiennent les intervenants sociaux (animateurs, médiateurs et éducateurs de prévention spécialisée pour la plupart) et les forces de l’ordre. En tête de liste des facteurs de tensions : la proximité, à la fois sociologique et physique, des jeunes des quartiers et d’une partie des intervenants. Cette parenté – qui vaut surtout pour les médiateurs sociaux et les animateurs – engendre chez les policiers un soupçon de connivence avec leur public. « Dans un contexte où la sociologie des intervenants sociaux évolue – ils sont de plus en plus nombreux à être issus de l’immigration et originaires des quartiers �
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