« Travailleuse du sexe, j’ai connu Grisélidis lors de ses tournées de prévention. J’étais très méfiante vis-à-vis des associations et de leurs représentations. Un jour, j’ai fini par monter dans leur bus. L’approche y était différente : l’accueil était réalisé par un travailleur social et une prostituée », raconte Camille (1). Fréquentant la structure toulousaine pour des problèmes de violences, celle-ci s’y est ensuite engagée, puis a intégré le conseil d’administration avant d’être recrutée comme animatrice de prévention. « C’était le seul lieu où je pouvais être moi-même, où je n’avais pas à cacher ma profession et où ma voix était entendue », poursuit-elle. Grisélidis fait partie de la poignée d’associations dites « de santé communautaire », dont la spécificité est d
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