Oui. Il y a une dizaine d’années, lorsque j’étais chargée de mission au sein de la protection judiciaire de la jeunesse, j’ai mené une première recherche sur le radicalisme religieux. Il en ressortait que le discours radical atteignait surtout des jeunes de 14 à 20 ans fragilisés, sans repère paternel, parfois même toxicomanes ou délinquants. Quand, en janvier dernier, est paru mon nouvel ouvrage sur le sujet (2), dans lequel j’explique que le discours de l’islam radical relayé par Internet utilise les mêmes techniques que les sectes pour provoquer un endoctrinement des mineurs, j’ai reçu des dizaines d’appels de familles en détres
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