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Le paradoxe de l’AS schizophrène

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Avant même de se lancer dans les études, Elise Viviand avait « le goût des situations inextricables ». Ça tombe bien, elle deviendra assistante de service social ! Dans son livre-témoignage Serial social, elle qualifie le travail social « d’activité paradoxale, assez proche d’un état schizophrénique ». Et n’a de cesse, au fil des pages, d’essayer d’expliquer ses missions - toujours avec ironie, voire cynisme. D’abord, elle tient à recadrer : une assistante sociale n’est pas cette vieille fille blasée capable de dénicher un appartement ; ce n’est pas non plus une personne qui dilapide l’argent du contribuable pour entretenir des hordes d’assistés ! Non, c’est une professionnelle, « trop souvent une femme, débordée, les traits fatigués et les cheveux décoiffés, qui écoute mais ne donne jamais la réponse attendue pendant des jours, des mois, voire des années. » Elle, de toute façon, « n’a pas choisi cette profession pour distribuer du rêve ». Parfois, pourtant, elle aimerait bien. A la place, elle écoute, fait le tri, avise au mieux. Entre les lignes, elle décrie ceux qui prétendent que le travail social est d’un

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