Malgré les dispositions du 2e « plan cancer » (2009-2013) qui visent à limiter les conséquences sociales de la maladie, celle-ci est encore largement synonyme de chute des ressources et de parcours administratif complexe. C’est ce qui ressort de constats livrés – à l’occasion de la semaine nationale contre le cancer, du 17 au 23 mars – par la Ligue contre le cancer, d’après les données 2013 de son « dispositif d’observation pour l’action sociale » (1). Celui-ci a été mis en place il y a trois ans afin de « mieux analyser dans le temps l’impact social du cancer pour améliorer les réponses aux attentes des personnes malades ».
Selon la Ligue, « 60 % des familles touchées par le cancer subissent des pertes de revenus conséquentes » les amenant à chercher de l’aide auprès des associations. Ainsi, en 2013, 10 200 nouvelles familles ont sollicité auprès d’elle un soutien financier (octroyé de façon ponctuelle par le biais de commissions sociales départementales), soit 15 % de demandes supplémentaires par rapport à 2012. L’organisation souligne que le budget dédié à ces aides – qui s’élevait à 6,2 millions d’euro
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