Bien qu’il ait touché près de 50 000 personnes en France depuis sa création en 2005, le microcrédit personnel garanti peine à trouver sa place. C’est que cet outil de lutte contre la pauvreté et l’exclusion bancaire se situe au carrefour de deux secteurs très éloignés : le champ bancaire et le champ social. A mi-chemin entre le crédit à la consommation et l’aide sociale, il permet à des personnes exclues des crédits bancaires classiques (du fait de revenus trop faibles ou instables, d’un surendettement ou d’une interdiction bancaire) d’accéder à un prêt pour financer des projets personnels d’insertion sociale ou professionnelle (voir encadré, page 25).
Sa singularité se situe dans
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