Comment vont évoluer les mé tiers des personnels des services pénitentiaires d’insertion et de probation (SPIP) dans le cadre de la mise en œuvre de la future loi relative à la prévention de la récidive et à l’individualisation des peines ? La place et les missions de ces services, valorisées lors de la conférence de consensus de février 2013 sur la prévention de la récidive (1), font l’objet d’un groupe de travail, dont le comité de pilotage a été installé en octobre dernier par la garde des Sceaux. Une réflexion menée dans un cercle trop restreint et qui laisse une place insuffisante aux professionnels concernés et à leurs représentants, estiment les syndicats, qui ont demandé une réorientation des travaux.
De fait, l’administration a prévu d’associer les organisations syndicales en les réunissant tous les deux mois pour recueillir leurs propositions et leurs réactions sur les travaux en cours, conduits par trois commissions. L’une – la commission « mandants », composée de représentants de l’autorité judiciaire – travaille sur l’exécution des décisions de justice et les processus de prise en charge. Cett
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