La démarche a été rendue publique au lendemain de l’accord conclu entre les partenaires sociaux sur le « pacte de responsabilité » (voir ce numéro, page 13). Ce dernier ne doit pas laisser « sur le bord du chemin les plus précaires et ceux qui sont les plus éloignés de l’emploi », écrivent dans un manifeste (1) adressé le 6 mars à François Hollande plus de 20 signataires, parmi lesquels des présidents d’associations de solidarité (la FNARS, l’Uniopss, ATD quart monde, Emmaüs, Coorace, SAMU social…), des chercheurs, ainsi que les présidents du Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale (CNLE) et de l’Observatoire national de la pauvreté et de l’exclusion sociale (ONPES). « Il doit au contraire être l’occasion de faire face au drame de l’exclusion qui est la conséquence la plus terrible du chômage de masse. » Les signataires demandent donc de réorienter les débats « pour prendre directement en compte les problèmes de l’emploi des personnes peu qualifiées ».
Concrètement, le texte réclame l’ouverture de nouvelles négociations pour aboutir à un accord national interprofessionnel
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