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Femmes à la rue : « Les pratiques professionnelles sont influencées par les stéréotypes »

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A travers une enquête qualitative sur les femmes sans abri à Paris (1), Audrey Marcillat, doctorante au laboratoire IRIS de l’Ecole des hautes études en sciences sociales, a mis en évidence le rôle des identités sexuées dans l’accompagnement des personnes à la rue.
Votre premier constat est que les femmes sont absentes de la plupart des travaux sur les sans-abri…

Ce travail a en effet permis de mettre en évidence l’invisibilité des femmes à la rue, alors même qu’elles représentent 35 % des personnes sans logement personnel. Mais elles sont les premières à contribuer à leur exclusion des recherches sur le sans-abrisme, car elles ont tendance à se cacher et à cacher leur situation. Les représentations sociales sont aussi en jeu : le SDF est une figure masculine, alcoolisée, portant les stigmates de la rue. La société ne regarde donc pas les femmes sans abri puisque celles-ci restent attachées, dans l’imaginaire collectif, à un foyer.

Comment avez-vous procédé pour mener votre enquête ?

J’ai passé sept mois au sein du 115 du SAMU social de Paris, où j’ai travaillé en tant qu’

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