Ce travail a en effet permis de mettre en évidence l’invisibilité des femmes à la rue, alors même qu’elles représentent 35 % des personnes sans logement personnel. Mais elles sont les premières à contribuer à leur exclusion des recherches sur le sans-abrisme, car elles ont tendance à se cacher et à cacher leur situation. Les représentations sociales sont aussi en jeu : le SDF est une figure masculine, alcoolisée, portant les stigmates de la rue. La société ne regarde donc pas les femmes sans abri puisque celles-ci restent attachées, dans l’imaginaire collectif, à un foyer.
J’ai passé sept mois au sein du 115 du SAMU social de Paris, où j’ai travaillé en tant qu’
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