Le statut de migrant sans papiers ne devrait pas empêcher l’accès aux services de base d’un Etat membre de l’Union européenne (UE), estiment les eurodéputés dans une résolution non législative adoptée le 4 février à une courte majorité et dans laquelle ils appellent à mieux protéger les droits fondamentaux des femmes migrantes sans papiers (1).
Le texte, largement édulcoré par rapport à sa version initiale, invite tout d’abord les Etats membres de l’Union européenne à dissocier les politiques de contrôle migratoire non seulement des politiques de santé – et par conséquent à ne pas obliger les professionnels de santé à signaler les migrants sans papiers –, mais aussi des processus de poursuite des auteurs de violences à l’encontre des femmes migrantes afin que celles-ci puissent « porter plainte sans risque ». La résolution encourage également les Etats membres à appliquer la directive du 28 novembre 2002 définissant l’aide à l’entrée, au transit et au séjour irréguliers sans restreindre la possibilité pour les migrants sans papiers de louer un logement sur le marché libre.
Les députés invitent ensuite les 28 à veiller
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?