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La plus vieille violence du monde

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« En tant que prostituée, j’ai autorisé des hommes à me violer plusieurs fois par jour. » La violence, la soumission, c’est ce que Rosen Hicher retient de ses vingt-deux années de prostitution dans un bar à hôtesses. « J’étais une machine », résume-t-elle. Alors les discours des associations qui défendent la liberté de se prostituer, garantie par le droit à disposer de son corps, elle ne les comprend pas. Avec Laurence Noëlle, également victime de la prostitution – alors qu’elle était mineure (1) –, elle est à l’origine de la branche française du Mouvement des survivantes. Toutes deux témoignent dans des colloques et interviennent dans les écoles de travailleurs sociaux ou dans les prisons, car il faut « oser sortir de la honte et du silence ». Leurs récits intimes contredisent les fantasmes sur ce que l’on dit être le « plus vieux métier du monde ». Rosen et Laurence parlent aussi de la drogue et de l’alcool, qui les ont aidées à tenir le coup. Dans ce documentaire – filmé plusieurs mois avant l’adoption, en première lecture, de la proposition de loi renforçant la lutte contre le système prostitutionnel (2) –,

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