Beaucoup a déjà été dit sur les conséquences de la dégradation du pouvoir d’achat sur les parcours résidentiels. Dans son 19e rapport annuel, la Fondation Abbé-Pierre propose une analyse nouvelle des liens qui unissent l’emploi et le logement : l’absence ou la précarité du travail fragilise la capacité à se loger, mais la réciproque se vérifie aussi. Et le logement peut être considéré comme un facteur de développement économique dès lors qu’il favorise le maintien de l’activité dans les territoires.
Si, en effet, les constats sur la dégradation de l’emploi ne sont pas nouveaux, la fondation observe, sur le terrain, comment elle se traduit, avec un effet retard, sur la situation des ménages. « Les personnes licenciées, on les voit une, parfois deux années plus tard, quand elles n’ont pas retrouvé de travail, qu’elles ont perdu leurs droits au chômage et qu’elles n’ont plus d’économies. Alors
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