Entrer dans la vie pour franchir les portes d’un internat, en y étant éventuellement conduit par la brigade des mineurs ou la gendarmerie, constitue le lot de certains tout-petits. Agés de quelques jours à 3 ans, ces enfants sont le plus souvent placés en pouponnière à caractère social sur décision judiciaire (1). « C’est bien sûr lié à la gravité des situations justifiant une séparation précoce, mais également à la difficulté de travailler sur l’adhésion des familles », commente Muriel Dovera, directrice de la pouponnière Le Patio, à Nice. Parents très carencés ayant parfois été eux-mêmes placés, parents qui présentent des troubles psychiques avec des addictions associées et/ou qui cumulent les précarités : plus que les maltraitances physiques – m
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