Le rapport d’information sur l’évaluation des politiques publiques des députés en faveur de la mobilité sociale des jeunes (1) comporte « des lacunes sérieuses dans le diagnostic et dans les solutions présentées », déplore l’Union nationale des comités locaux pour le logement autonome des jeunes (UNCLLAJ), qui avait été auditionnée pour son élaboration. Elle regrette tout d’abord que le rapport cible principalement les publics de 16 à 25 ans et, parmi eux, ceux les plus en difficulté, alors qu’« en réalité, l’immense majorité des jeunes sont confrontés à ces difficultés d’autonomie ». La limite de 25 ans est, en outre, trop basse dans le contexte actuel (chômage, longueur des études). L’union estime ensuite que la dimension « logement » pour l’accès à l’autonomie est sous-estimée : « sans logement facilement accessible, pas de formation en alternance, ou bien pas de possibilité de choisir le métier souhaité ; sans logement, donc sans adresse propre, pas d’embauche et pas de maintien dans l’emploi, donc une précarité plus grande et une moindre chance de progression dans le métier ; sans logement convenable, pas
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