Dans le cadre du plan quinquennal de lutte contre la pauvreté, le gouvernement a accordé une enveloppe annuelle de quatre millions d’euros pour l’anticipation et l’accompagnement des évacuations (1). Comment ces crédits ont-ils été utilisés ? La DIHAL (délégation interministérielle à l’hébergement et à l’accès au logement) apporte de premiers éléments de réponse.
Au 27 novembre, elle disposait de 92 diagnostics de campements (dont 15 non financés dans le cadre de l’appel à projets), portant sur plus de 7 350 personnes, réalisés par des associations, des collectivités territoriales (CCAS notamment) et des opérateurs de l’Etat. Parmi les documents qu’elle a reçus, seuls 20 % ajoutent un rapport d’analyse détaillé à leurs données chiffrées. Ils abordent trop peu « la question des acteurs en présence sur les campements » (associations, bénévoles
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