« Lorsque je suis entrée en formation, on me disait que c’était un métier qui avait de l’avenir, qu’il y avait de l’emploi. Là, c’est un peu le désenchantement. » Clara Moissenet est en troisième année de formation d’assistant de service social à l’institut régional du travail social (IRTS) de Franche-Comté. A la rentrée, les diplômés du mois de juin sont venus rendre visite aux étudiants de sa promotion, pour leur dire où ils en étaient. « Ils nous ont expliqué que c’était compliqué pour eux de trouver un emploi stable. Une seule a trouvé un poste en CDI [contrat à durée indéterminée], et c’est à Paris », glisse la jeune femme de 22 ans, qui reconnaît avoir « un peu peur » pour la suite. « On nous dit que si on veut du travail, il faut aller là-bas… »
Les travailleurs sociaux francs-comtois res
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