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Les ingénieurs sociaux en décalage avec les impératifs gestionnaires

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En 2006, la création du diplôme d’Etat d’ingénierie sociale (DEIS) laissait entrevoir l’apparition d’un nouveau profil de cadre développeur, susceptible de porter un regard critique sur les institutions. Mais la greffe tarde à prendre. Les priorités des employeurs sont à la gestion et les sessions de formation demeurent aux trois quarts vides.

Inutile de chercher l’intitulé « ingénieur social » dans la nomenclature des métiers du social, il n’existe pas. Son apparition dans le vocabulaire des dirigeants de l’action sociale est très récente. C’est en 1978 que le secteur se dote d’un diplôme visant à qualifier ses cadres de haut niveau : le diplôme supérieur en travail social (DSTS). A travers cette certification de niveau II, la volonté est d’engager des professionnels dans une dimension de recherche sur les pratiques sociales, alors peu développée. L’idée d’une expertise sociale est déjà présente (1) et les années qui suivent vont voir émerger la figure de l’ingénieur social. En 1989, l’Ecole supérieure d’ingénieurs sociaux est créée, dans le cadre d’une convention entre l’Uriopss (Union

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