Difficile de dresser un portrait-type de la personne en situation d’illettrisme. Seule constante repérée par les chercheurs : les femmes sont un peu moins touchées. Explication : souvent moins déscolarisées que les jeunes hommes, elles ont en outre un rapport à l’écrit plus étroit dans la mesure où elles s’occupent davantage des courses, des démarches administratives et du suivi de la scolarité des enfants. Au-delà, les situations sont extrêmement hétérogènes et démentent les préjugés.
Première croyance fausse : l’illettrisme ne toucherait que les plus jeunes. En fait, non seulement la moitié des personnes en situation d’illettrisme a plus de 45 ans, mais le taux d’illettrisme est même plus fort pour les groupes d’âge les plus élevés (près de 15 % au-delà de 50 ans). Deuxième idée reçue : il ne concernerait que les exclus. Or, même si l’illettrisme est un facteur d’isolement et peut freiner l’insertion
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