« Une alimentation saine et la pratique d’exercices physiques » contribuent à réduire le risque de perte d’autonomie ou du moins à le retarder, pointe l’Institut de veille sanitaire (InVS) dans son enquête Handicap-Santé (1). Celle-ci révèle qu’au-delà de 75 ans, une personne âgée à domicile sur deux est en situation de surpoids ou d’obésité et 15 % sont en situation de maigreur, et que ces problèmes de poids s’accompagnent « d’une augmentation de la fréquence et de la durée des hospitalisations, d’un risque accru d’institutionnalisation et d’une hausse des coûts financiers de prise en charge ». Quant à la sarcopénie (diminution de la masse et de la force musculaires), elle a un retentissement sur le risque de chute, l’autonomie et la mobilité des sujets âgés. En détail, l’étude montre que les hommes en état de maigreur augmentent leur risque de perte d’autonomie. Chez les femmes, c’est plutôt l’obésité ou le surpoids qui augmente le risque. L’InVS explique ce lien plus marqué entre obésité et perte d’autonomie chez la femme par « un risque plus élevé, en cas de surcharge pondérale, de développement d�
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