Lors de sa réunion plénière du 10 octobre, le Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale (CNLE) a présenté les conclusions du rapport d’évaluation de l’expérimentation, en son sein, d’un huitième collège de représentants de personnes en situation de pauvreté (1). « Globalement, a indiqué Etienne Pinte aux ASH, c’est très positif » et l’intégration pérenne de ce collège au sein du CNLE est « devenue incontournable ». D’ailleurs, les membres du conseil ont déjà commencé à travailler à la modification du décret fondateur du CNLE pour l’y inclure.
Bien sûr, admet le président de l’instance, des retouches devraient être faites, surtout en matière d’organisation. Par exemple, s’interroge-t-il, « quel statut donner à ces représentants de personnes en situation de pauvreté ? » En effet, contrairement aux autres membres du CNLE qui émanent d’institutions, de syndicats ou d’associations, ces nouveaux membres sont, eux, des « personnes en devenir de situation (en demande de formation ou en formation, en recherche d’emploi…) ». Se pose alors la question de leur pérennité au s
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