« Une étape importante » a été franchie pour le droit des personnes handicapées, se réjouit Thierry Nouvel, directeur général de l’Unapei (Union nationale des associations de parents, de personnes handicapées mentales et de leurs amis), au lendemain du jugement de l’« affaire Amélie » (voir ce numéro, page 38). Soutenus par l’association, les parents d’Amélie Loquet, jeune femme lourdement handicapée, ont obtenu en justice, dans le cadre d’un référé-liberté, que l’Etat trouve une place en institution spécialisée pour leur fille. Patrice Tripoteau, directeur général adjoint de l’Association des paralysés de France (APF) salue « une décision importante qui place l’Etat devant ses responsabilités et répond bien à la situation d’urgence des personnes handicapées ».
Selon l’Unapei, c’est la première fois qu’une famille se saisit de la procédure d’urgence du référé-liberté qui permet en quelques jours d’obtenir un jugement. Jusqu’à présent les parents sans solution avaient au mieux obtenu des tribunaux des dommages et intérêts. « Avec cette décision, le juge des référés – qui protège les droits fondame
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