Comme l’on pouvait s’y attendre avec le vote de la loi « Fioraso » relative à l’enseignement supérieur et à la recherche qui étend l’obligation de gratification à tous les secteurs privés et publics (1), c’est une rentrée noire qu’effectuent les étudiants en travail social. Et le mouvement de mobilisation qu’ils avaient déclenché en 2008 dans la foulée de la parution du décret instaurant la mesure, semble bien repartir. « L’inquiétude grandit de jour en jour. Un nombre conséquent d’étudiants n’arrivent pas à trouver d’établissements prêts à les accueillir en stage », s’alarment les étudiants de l’Institut régional du travail social (IRTS) Poitou-Charentes, dans un communiqué de presse. Et de craindre que les élèves pénalisés « soient contraints à l’abandon pur et simple de leur formation ». Un collectif s’est créé à
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