Alors qu’une concertation nationale réunissant Etat, élus et associations planche actuellement sur la réforme d’un système d’asile jugé « à bout de souffle » (1), les inspections générales de l’administration (IGA), des finances (IGF) et des affaires sociales (IGAS) apportent leur contribution au débat dans un rapport qui vient d’être rendu public (2).
Les ministres de l’Intérieur, du Travail et de l’Economie leur avaient demandé d’évaluer l’allocation temporaire d’attente (ATA) – versée par Pôle emploi aux demandeurs d’asile pendant la durée d’instruction de leur requête – et le dispositif d’hébergement d’urgence des demandeurs d’asile (HUDA) – hors centres d’accueil dédiés, donc. Des dispositifs initialement conçus à titre subsidiaire mais devenus de facto des composantes structurelles de la politique publique de prise en charge de cette population. Et qui ont, tous deux, connu une forte dérive budgétaire en raison notamment de la progression continue de la demande d’asile depuis 2007 (+ 75 %) et de l’allongement consécutif des délais de traitement.
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