« Est-ce qu’en l’état, le projet de loi pour l’accès au logement et un urbanisme rénové va résoudre la crise du logement ? La réponse est non. » A la veille du début de son examen parlementaire, le 9 septembre, Christophe Robert, délégué général adjoint de la Fondation Abbé-Pierre, résumait ainsi les failles du texte – objet d’une trentaine de propositions d’amendements rédigées par le « Collectif des associations unies pour une nouvelle politique publique du logement ». Objectif : pousser « dans le sens de la prise en compte des plus fragiles », selon le porte-parole du collectif. Dans une lettre ouverte aux députés, ses 34 membres précisent le sens de leurs revendications : « Dans le contexte actuel de crise économique et sociale qui affecte de plein fouet les plus démunis, il est indispensable que le texte réforme structurellement le secteur de l’accueil, de l’hébergement et de l’accompagnement vers et
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?