Les conditions de la fin de vie en établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) pourraient être « largement améliorées, grâce à des mesures simples et pour l’essentiel peu coûteuses » mais qui demandent une « réelle volonté politique ». C’est l’avis de l’Observatoire national de la fin de vie (ONFV) qui a dévoilé, le 11 septembre, les premiers résultats d’une étude « inédite » sur cette thématique (1).
Au total, 3 705 établissements de 22 régions et 95 départements ont participé à une enquête entre les mois de mai et d’août 2013 via un questionnaire rempli par le médecin coordonnateur de la structure (soit un taux de réponse de 53 % à l’échelle nationale). En 2012, ces structures ont enregistré 74 920 décès, soit en moyenne 20 par an, dont près des trois quarts sont survenus au sein même de l’établissement, 25 % à l’hôpital et seulement 1 % dans une unité de soins palliatifs (USP). Dans la très grande majorité des cas (87 %), les résidents sont décédés de manière non soudaine, ce qui correspond à une situation de fin de vie.
L’enquête a permis de recueillir des données su
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